J’étais ce samedi à Brest à l’occasion de la commémoration du 8 mai 1945. Un devoir de mémoire nécessaire en hommage aux combattants français. Célébrer la fin de la Seconde guerre mondiale et la victoire sur le nazisme, c’est aussi rendre hommage à ceux qui se sont battus pour la paix et la liberté.
Depuis 2017, le Gouvernement poursuit, avec constance, sa politique de maintien et d’extension des droits en faveur du monde combattant.
L’ensemble des droits à réparation et à reconnaissance du monde combattant est maintenu. Aucun dispositif fiscal ni budgétaire n’est remis en cause. C’est le signe d’une volonté politique forte de reconnaître le sacrifice de nos anciens combattants et de leurs ayant-droits.
Ces trois dernières années, le ministère a répondu à beaucoup d’attentes ayant été exprimées :
o Pour les conjoints survivants de grands invalides de guerre, une hausse de la pension accordée à celles et ceux qui ont renoncé à toute activité pendant plus de 15 ans pour apporter des soins constants à leur conjoint grand invalide (0,6 M€ pour 460 bénéficiaires environ), en 2020 ; une mesure d’harmonisation des conditions d’octroi de la pension de réversion des conjoints survivants d’anciens combattants ayant servi avant ou après 1962 ;
o Montée en puissance de la carte 62-64 depuis 2019 ;
o Extension du bénéfice de la demi-part fiscale au conjoint survivant, âgé de 74 ans et plus, d’un ancien combattant, dès lors qu’il aura perçu la retraite du combattant.
o Des mesures de reconnaissance envers les harkis et de solidarité en faveur de leurs enfants : avec l’accroissement de +400 euros de l’allocation de reconnaissance, et la mise en place du Fonds de solidarité en 2019
Pour en savoir +
Consultez le rapport annuel d’activité 2019 de l’Office National des Anciens Combattants et Victime de Guerre (ONAC-VG) :
https://www.onac-vg.fr/sites/default/files/2020-07/ONACVG_RA%202019_MD_OK_.pdf