Ce matin, dévoilement d’une plaque dans l’hémicycle en mémoire d’Hubert Germain, ancien député, dernier Compagnon de la Libération.
Ce grand Résistant héros de la Libération est décédé en octobre dernier. A nous de faire vivre la mémoire nationale.
Ce matin, dévoilement d’une plaque dans l’hémicycle en mémoire d’Hubert Germain, ancien député, dernier Compagnon de la Libération.
Ce grand Résistant héros de la Libération est décédé en octobre dernier. A nous de faire vivre la mémoire nationale.
Ce 11 novembre, nous avons commémoré le 103e anniversaire de l’Armistice de 1918 dans notre circonscription.
Témoignages, hommage & distinctions : plusieurs centaines de personnes étaient réunies jeudi sur l’esplanade François-Mitterrand à Quimper.
J’ai accueilli à l’Assemblée nationale les élèves du collège Kervihan de Fouesnant mercredi. Ils ont suivi une visite guidée du Palais Bourbon & participé à une séance de questions au Gouvernement.
C’était un vrai plaisir de partager ce moment, expliquer le rôle de députée et répondre à leur question !
Ce samedi 25 septembre, nous avons rendu hommage à Quimper aux Harkis et membres de formations supplétives qui ont combattu aux côtés de l’armée française pendant la guerre d’Algérie.
Par la voix du Président de la République française, la France reconnait officiellement ses manquements. Une nouvelle étape s’ouvre pour la mémoire et la réparation des harkis : Emmanuel Macron a annoncé un projet de loi de “reconnaissance et de réparation” à l’égard des Harkis. Cette annonce s’ajoute aux 40 millions d’euros débloqués en 2018 sur 4 ans dans le cadre du “plan Harkis”.
C’est la reconnaissance de l’Histoire, notre bien commun. Faire un pas vers la réparation, c’est faire un pas vers la transmission mémorielle, levier de notre résilience et de notre démocratie.
J’étais ce samedi à Brest à l’occasion de la commémoration du 8 mai 1945. Un devoir de mémoire nécessaire en hommage aux combattants français. Célébrer la fin de la Seconde guerre mondiale et la victoire sur le nazisme, c’est aussi rendre hommage à ceux qui se sont battus pour la paix et la liberté.
Depuis 2017, le Gouvernement poursuit, avec constance, sa politique de maintien et d’extension des droits en faveur du monde combattant.
L’ensemble des droits à réparation et à reconnaissance du monde combattant est maintenu. Aucun dispositif fiscal ni budgétaire n’est remis en cause. C’est le signe d’une volonté politique forte de reconnaître le sacrifice de nos anciens combattants et de leurs ayant-droits.
Ces trois dernières années, le ministère a répondu à beaucoup d’attentes ayant été exprimées :
o Pour les conjoints survivants de grands invalides de guerre, une hausse de la pension accordée à celles et ceux qui ont renoncé à toute activité pendant plus de 15 ans pour apporter des soins constants à leur conjoint grand invalide (0,6 M€ pour 460 bénéficiaires environ), en 2020 ; une mesure d’harmonisation des conditions d’octroi de la pension de réversion des conjoints survivants d’anciens combattants ayant servi avant ou après 1962 ;
o Montée en puissance de la carte 62-64 depuis 2019 ;
o Extension du bénéfice de la demi-part fiscale au conjoint survivant, âgé de 74 ans et plus, d’un ancien combattant, dès lors qu’il aura perçu la retraite du combattant.
o Des mesures de reconnaissance envers les harkis et de solidarité en faveur de leurs enfants : avec l’accroissement de +400 euros de l’allocation de reconnaissance, et la mise en place du Fonds de solidarité en 2019
Pour en savoir +
Consultez le rapport annuel d’activité 2019 de l’Office National des Anciens Combattants et Victime de Guerre (ONAC-VG) :
https://www.onac-vg.fr/sites/default/files/2020-07/ONACVG_RA%202019_MD_OK_.pdf
Le bien-être animal passe aussi par la possibilité d’inhumer son animal de compagnie dans un lieu dédié. Dans l’esprit de la Proposition de loi visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale, adoptée le 29 janvier dernier à l’Assemblée, j’ai visité “Douar Eñvor” à Langolen, le seul cimetière animalier du Finistère.
Lancé en août dernier, le projet porté par Gabriel s’étend sur 1ha verdoyant et calme, à l’orée du bois du château de Trohanet.
Parce que 102 ans après la fin des combats, nous n’oublions pas la génération de 1914-1918 qui s’est sacrifiée pour notre pays. Pour que nous n’ayons jamais à vivre une telle épreuve, nous nous devons de perpétuer le devoir de mémoire.
Je participais hier aux commémorations du 11 novembre à Quimper, en comité restreint compte tenu de la situation sanitaire.
J’ai rencontré par la suite Annick Girardin, Ministre de la Mer, à Plougonvelin, lors de son déplacement au Cénotaphe de la Pointe St Mathieu dédié aux marins morts pour la France.
Vendredi 16 octobre, Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie dans un collège des Yvelines, a été lâchement assassiné par un extrémiste pour avoir fait son métier et enseigner les notions de liberté d’expression.
Mes pensées vont d’abord à sa famille, à ses collègues, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté éducative. Cet acte odieux nous rappelle l’importance des valeurs de la République et la nécessité de s’unir pour faire face à la barbarie et à l’obscurantisme.
Touchée par le COVID, je n’ai pu assister à l’hommage national à Quimper. J’ai toutefois souhaité exprimer quelques mots dans une lettre ouverte :
« Madame la Maire,
Vous avez rendu hommage à Samuel Paty. Je n’ai pas pu être des vôtres, le virus m’ayant atteint, c’est confinée que j’ai partagé ce moment de deuil, de souffrance nationale mais surtout d’unité face à la barbarie.
Vous étiez là, Quimpéroises, Quimpérois, pour vous recueillir. Pour vous montrer solidaires face au terrorisme. Pour rendre hommage à ceux, qui, quotidiennement, ont le courage d’affirmer nos valeurs, celles de la République. Vous étiez là pour refuser l’obscurantisme et faire que Les Lumières ne s’éteignent jamais.
La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. N’ayons pas peur de dénoncer ces actes terroristes si éloignés de nos valeurs. Nommons, ne trouvons pas de synonymes, ne jouons pas de nuances, de suppositions. Osons. Osons affirmer que la France est terre de laïcité. Samuel Paty est mort, décapité, victime d’un acte terroriste islamiste. Ce professeur voulait « faire des Républicains » de ses élèves. Il fut tué car il incarnait cette République.
La Nation s’est réunie pour exprimer sa peine, mais aussi son envie. Son envie de liberté, d’égalité, de fraternité, de laïcité. Nous devons replacer ces valeurs dans nos choix, dans nos mots, dans nos écrits, cette tâche est essentielle. Symboliquement la Marseillaise aurait dû résonner sur la place Saint Corentin qui en ce jour était devenue la place de la République. Car ce sont des citoyens qui ont voulu se retrouver ensemble pour ce moment de partage. Pas des militants, pas des partisans. En ce jour d’hommage, vous aviez face à vous des individus qui étaient venus saluer l’homme, le professeur, qui étaient venus défendre leurs droits, leur liberté, qui étaient venus là sur cette place, sans casaque syndicale, sans couleur politique brandissant parfois des caricatures pour affirmer notre liberté d’expression. Quelle incompréhension quand le temps des hommages fut écarté par des revendications.
Était-ce le moment ? Le lieu ? Comme je vous l’ai dit, je n’y étais pas, mais les mots qui ce jour me sont rapportés sont : « indécent, choquant, non à propos, honteux, etc… ». C’était un rassemblement citoyen, un hommage national. C’était le temps de l’union, de l’humain, de l’humanisme, de Samuel Paty. Pas celui des revendications syndicales et de leur positionnement anti-gouvernemental.
Je vous écris, madame La Maire, car en tant qu’élus, nous nous devons de protéger la République et de porter haut ses symboles et ses valeurs. Il faut que des moments solennels, comme celui que vous avez partagé avec les Quimpéroises, Quimpérois, demeurent un espace de citoyenneté éloigné des positionnements partisans ou militants. En espérant votre vigilance, je vous prie d’agréer, madame La Maire, mes républicaines salutations. »
De nombreux élus et associations d’anciens combattants étaient réunis ce matin pour rendre hommage aux harkis et aux autres forces supplétives de l’armée française pendant la guerre d’Algérie. Retour en images.