Mon engagement

Il est toujours difficile de se décrire en quelques lignes car je pense que les individus sont toujours en interactions et de ce fait évoluent et changent pour être en devenir. Mais je me prête volontiers au jeu du regard dans le rétro pour vous permettre de mieux me connaître.

Je fus une enfant curieuse, sportive du nord Finistère qui en grandissant à su garder cet esprit du collectif et cette avidité face aux savoirs et à la compréhension du monde.

J’ai pu exercer le métier de masseur-kinésithérapeute en tant que fonctionnaire, salariée de mutuelle, salariée du privée, profession libérale, mais ce qui importait ce sont les personnes rencontrées et les savoirs acquis plus que les statuts.

Ces savoirs j’ai eu à cœur de les développer en devenant experte en rééducation de la main, en participant à des groupes de recherche, avec cette envie de transmettre.

Toujours former, se former et être en formation pour nourrir cette curiosité et éveiller, ou nourrir, celle d’autrui. J’aime apprendre et apprécie les bancs de fac pour la diversité des rencontres et la richesse des savoirs.

Toujours innover, créer, expérimenter, s’engager. Dans cette dynamique je fus chef d’entreprise en orthopédie en parallèle ou en complément de mon activité de masseur-kinésithérapeute.

Une fois la situation professionnelle et familiale posées, l’engagement fut pour moi un besoin, une évidence, un héritage familial. D’abord engagée auprès de mes enfants dans le sport et la vie scolaire, je suis par la suite élue au conseil de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes, un avant-goût de mon engagement politique…

Je pense que les femmes et hommes politiques ont ancré en eux cet altruisme, cet conscience de l’altérité, cette envie de changement, cette capacité d’écoute, cette volonté de faire,… souvent le terme « vous les politiques » me déplaît car il occulte ce que nous sommes nous mettant tous dans un grand sac sans distinction et en ignorant nos identités profondes, nos parcours, nos envies… Je me suis engagée car justement avec En Marche, c’était la promesse de la reconnaissance de nos parcours, de nos acquis, de nos savoirs, nous pouvions faire ce qu’en sciences de l’éducation j’appelle du néo-socio-constructivisme, construire un avenir à partir des connaissances, compétences des citoyens.

Je me suis donc engagée dès 2016 auprès d’Emmanuel Macron en appréciant notamment cette volonté de dépasser les étiquettes et clivages politiques pour apporter du pragmatisme et du bon sens.

La fonction de députée m’oblige à tout moment à considérer l’équilibre entre l’envie et le possible. A éloigner parfois les fausses bonnes idées au regard des auditions, des débats, des discussions et à reconsidérer aussi mes positions face aux argumentaires nourris de notre Assemblée. J’interroge, j’évalue, les besoins et attentes de nos territoires.