Le 26 janvier dernier, les sages-femmes exprimaient dans la rue leurs revendications quant à leur situation et leur statut. J’ai rencontré une délégation de ma circonscription le 1er février dernier.
Cette réunion d’échanges a notamment mis en exergue le manque de reconnaissance de leur métier et de ses évolutions, leur souhait de prendre en charge la patiente dans le cadre d’un parcours global coordonné et cohérent, pour un meilleur suivi, dans un souci de proximité pour faciliter l’accès aux soins des patientes et des couples.
La proposition de loi relative à l’amélioration du système de santé par la confiance et la simplification, portée par la Députée Stéphanie Rist, que nous avons adoptée à l’Assemblée national en décembre dernier, va dans ce sens et je m’en réjouis. C’est une première étape offrant de nouvelles prérogatives importantes aux sages-femmes. En effet, le projet prévoit désormais de faciliter le travail des sages-femmes en leur donnant la possibilité de renouveler la prescription d’arrêt de travail dans le cadre du suivi de grossesse et de la période postnatale. Il propose aussi de leur permettre de prescrire le dépistage et le traitement des maladies sexuellement transmissibles (MST), ainsi que des dispositifs médicaux et les examens et médicaments strictement nécessaires à l’exercice de leur profession.
Je suis persuadée aujourd’hui que nous devons aller plus loin, à commencer par reconnaître le caractère médical de la profession comme le prévoit le code de la santé publique.