COVID. Vers une sortie progressive de la crise sanitaire

Les annonces hier du Président de la République dessinent une sortie progressive de la crise sanitaire d’ici plusieurs semaines en 3 phases.

– samedi 27 novembre : la réouverture des commerces et la possibilité de se déplacer 3 heures pour prendre l’air dans un rayon de 20 km.

– mardi 15 décembre : fin du confinement et le retour de nos rencontres familiales ou amicales tant attendues. Un couvre-feu de 21h à 7h sera cependant instauré sauf pour les soirées du 24 et du 31 décembre.

– mercredi 20 janvier : réouverture des lycées et des universités est envisagée. Par ailleurs, les établissements comme les bars, restaurants et salles de sport pourront aussi rouvrir à cette date si tout va bien. Le suivi de ces étapes se fera à ces dates dans la limite de 5 000 contaminations par jour et de 3 000 personnes en réanimation pour cause de Covid. Un vaccin est espéré pour le début de l’année prochaine, nous pourrions alors débuter une campagne de vaccination pour les personnes volontaires. Pour autant, il reste encore beaucoup d’incertitude, restons vigilants pour que le déconfinement puisse se tenir avant les fêtes.

J’ai conscience que ces annonces ne satisferont pas tout le monde et qu’il reste encore des problèmes difficiles pour les étudiants, les indépendants ou les commerces maintenus fermés. Le Gouvernement travaille activement à les résoudre. Mais continuons de jouer collectif pour en finir avec ce virus. J’adresse tout mon soutien aux restaurants, bars, discothèques et salles de sport maintenus fermés jusqu’au 20 janvier. Les laisser fermés n’est pas une décision facile et je comprends la légitime émotion de ceux qui ne voient plus la fin de cette crise. Comme l’a annoncé le Président, jusqu’à cette date, le fond de solidarité est renforcé pour eux avec deux options au choix, suivant celle qui est la plus favorable :
– Soit sous la forme d’une aide correspondant à 20% du chiffre d’affaires de 2019. Ce montant de l’aide est plafonné à 100 000 euros/mois.
– Soit une indemnisation jusqu’à 10 000 euros/mois.

Ensemble, prenons soin de tous.

Confinement & commerces locaux. Soutien.

Je suis allée à la rencontre des commerçants du centre-ville de Quimper pour leur apporter mon soutien. J’ai pu échanger sur leurs problématiques avec nombre de commerçants passionnés, volontaires et solidaires.

Parmi ceux qui ne peuvent plus recevoir de public, beaucoup continuent désormais leurs activités à partir du click & collect. Dans ce cadre du « click & collect », les déplacements des particuliers ayant pour objet le retrait d’un colis ou d’une commande ont été autorisés au titre des « déplacements pour effectuer des achats de première nécessité », quelle que soit la nature du bien.

Cette disposition concerne à la fois :
– L’activité de « click & collect » qui permet à un magasin de vendre ses marchandises en ligne et de délivrer la commande en magasin.
– L’activité dite de « point relais » qui constitue une activité secondaire non négligeable pour certains commerces.

Des mesures ont été mises en place pour soutenir et faciliter le “click & collect

  • Un cadre strict de consignes sanitaires a été fixé dès le début du confinement à travers un guide pratique disponible sur la plateforme « France Num ».
  • Un appel à la mobilisation des entreprises du e-commerce a été lancé avec un recensement d’offres gratuites ou préférentielles pour permettre aux commerçants de vendre en ligne pendant le confinement.
  • Le plafond du paiement sans contact sera relevé de 30 à 50 euros, le 11 mai. Pour ceux qui ne disposent pas de carte de crédit, le paiement en liquide est le seul moyen de paiement que les commerçants ne peuvent pas refuser.

Je salue cette démarche pro-active de la part des commerces et nécessaire dans le contexte sanitaire actuel. Attentive à leur situation, je leur renouvelle tout mon soutien.

Commémorations. En mémoire des serviteurs du pays.

Parce que 102 ans après la fin des combats, nous n’oublions pas la génération de 1914-1918 qui s’est sacrifiée pour notre pays. Pour que nous n’ayons jamais à vivre une telle épreuve, nous nous devons de perpétuer le devoir de mémoire.

Je participais hier aux commémorations du 11 novembre à Quimper, en comité restreint compte tenu de la situation sanitaire.

J’ai rencontré par la suite Annick Girardin, Ministre de la Mer, à Plougonvelin, lors de son déplacement au Cénotaphe de la Pointe St Mathieu dédié aux marins morts pour la France.

COVID. Un nouveau confinement instauré.

Au regard de la situation sanitaire de la France, le Président de la République a annoncé un nouveau confinement qui débute ce jour et ce, pour une durée minimum de quatre semaines.

Des déplacements restent possibles pour les motifs suivants :
– Aller au travail
– Envoyer ses enfants à l’école
– Faire des achats de première nécessité
– Se rendre à un rendez vous médical
– S’aérer (dans un rayon d’un kilomètre autour de chez soi et moins d’une heure)
– Motif familial impérieux (notamment pour les aidants de personnes dépendantes)
– Répondre à une convocation judiciaire
– Réaliser une mission d’intérêt général

Retrouvez ici les 3 attestations nécessaires pour les différents déplacements : travail, école et dérogatoire.

https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Attestations-de-deplacement-couvre-feu

Brexit. Lettre ouverte en soutien à la filière pêche.

Alors que les discussions sont en cours avec le Royaume-Uni pour définir les accords Brexit, un groupe de parlementaires a souhaité dans une tribune réaffirmer son plein engagement pour la pêche, les professionnels et toute la filière.

Parce que la pêche irrigue notre économie locale.
Parce que la pêche représente des milliers d’emplois direct et indirect sur notre territoire.
Parce que la pêche permet de nourrir l’Homme.
Parce que la pêche est l’identité même du Finistère.

J’ai choisi de signer cette tribune collective.

Hommage. Au nom de la liberté d’expression. Pour Samuel Paty.

Vendredi 16 octobre, Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie dans un collège des Yvelines, a été lâchement assassiné par un extrémiste pour avoir fait son métier et enseigner les notions de liberté d’expression.

Mes pensées vont d’abord à sa famille, à ses collègues, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté éducative. Cet acte odieux nous rappelle l’importance des valeurs de la République et la nécessité de s’unir pour faire face à la barbarie et à l’obscurantisme.

Touchée par le COVID, je n’ai pu assister à l’hommage national à Quimper. J’ai toutefois souhaité exprimer quelques mots dans une lettre ouverte :

« Madame la Maire,
Vous avez rendu hommage à Samuel Paty. Je n’ai pas pu être des vôtres, le virus m’ayant atteint, c’est confinée que j’ai partagé ce moment de deuil, de souffrance nationale mais surtout d’unité face à la barbarie.

Vous étiez là, Quimpéroises, Quimpérois, pour vous recueillir. Pour vous montrer solidaires face au terrorisme. Pour rendre hommage à ceux, qui, quotidiennement, ont le courage d’affirmer nos valeurs, celles de la République. Vous étiez là pour refuser l’obscurantisme et faire que Les Lumières ne s’éteignent jamais.

La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. N’ayons pas peur de dénoncer ces actes terroristes si éloignés de nos valeurs. Nommons, ne trouvons pas de synonymes, ne jouons pas de nuances, de suppositions. Osons. Osons affirmer que la France est terre de laïcité. Samuel Paty est mort, décapité, victime d’un acte terroriste islamiste. Ce professeur voulait « faire des Républicains » de ses élèves. Il fut tué car il incarnait cette République.

La Nation s’est réunie pour exprimer sa peine, mais aussi son envie. Son envie de liberté, d’égalité, de fraternité, de laïcité. Nous devons replacer ces valeurs dans nos choix, dans nos mots, dans nos écrits, cette tâche est essentielle. Symboliquement la Marseillaise aurait dû résonner sur la place Saint Corentin qui en ce jour était devenue la place de la République. Car ce sont des citoyens qui ont voulu se retrouver ensemble pour ce moment de partage. Pas des militants, pas des partisans. En ce jour d’hommage, vous aviez face à vous des individus qui étaient venus saluer l’homme, le professeur, qui étaient venus défendre leurs droits, leur liberté, qui étaient venus là sur cette place, sans casaque syndicale, sans couleur politique brandissant parfois des caricatures pour affirmer notre liberté d’expression. Quelle incompréhension quand le temps des hommages fut écarté par des revendications.

Était-ce le moment ? Le lieu ? Comme je vous l’ai dit, je n’y étais pas, mais les mots qui ce jour me sont rapportés sont : « indécent, choquant, non à propos, honteux, etc… ». C’était un rassemblement citoyen, un hommage national. C’était le temps de l’union, de l’humain, de l’humanisme, de Samuel Paty. Pas celui des revendications syndicales et de leur positionnement anti-gouvernemental.

Je vous écris, madame La Maire, car en tant qu’élus, nous nous devons de protéger la République et de porter haut ses symboles et ses valeurs. Il faut que des moments solennels, comme celui que vous avez partagé avec les Quimpéroises, Quimpérois, demeurent un espace de citoyenneté éloigné des positionnements partisans ou militants. En espérant votre vigilance, je vous prie d’agréer, madame La Maire, mes républicaines salutations. »

Visite ministérielle. Florence Parly à Brest

La ministre des Armées est venue ce jour à Brest pour visiter les moyens de l’Action de l’État en mer.

Au programme du déplacement :
– le sémaphore du Portzic
– le Centre des opérations maritimes (Com) et le Centre de traitement de crise (CTC) dans les sous-sols de la préfecture maritime de l’Atlantique
– le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain « Garonne » à la base navale et le bâtiment dédié aux deux équipages de la « Garonne » et du « Rhône »

Discothèques. A la rencontres des gérants face au COVID.

Depuis le début de la crise sanitaire, les discothèques sont durement touchées. Je suis donc allée à la rencontre des patrons de discothèques en Bretagne pour entendre leurs problématiques et permettre le meilleur accompagnement possible avec des réponses concrètes malgré les incertitudes quant à l’évolution de l’épidémie.

Parmi ces réponses concrètes figurent le décret paru ce jeudi 1er octobre 2020 au Journal officiel qui accordera prise en charge des frais fixes jusqu’à 15 000€ par mois jusqu’à la fin d’année (contre 5 000€ initialement) et du chômage partiel à 100% pour les salariés. Cette mesure est rétroactive.

Pour soutenir la profession, je me suis aussi engagée auprès de 90 députés pour expérimenter la réouverture partielle et avec un contrôle sanitaire renforcé de certaines discothèques. Avec le député Christophe Blanchet, nous avons écrit au Premier ministre Jean Castex pour que ces établissements puissent rouvrir sur le format des « type N », avec les horaires des « types P » en condamnant la piste de danse commune.

Consulter le courrier adressé au Premier Ministre.

Commission éco. Une nouvelle mission de Vice-présidente à l’Assemblée nationale

J’ai aujourd’hui été élue par mes collègues vice-présidente de la commission des affaires économiques, où j’ai l’honneur de succéder à Valéria Faure-Muntian.

Quel est le rôle d’une commission ?

Organes de travail essentiels de l’Assemblée nationale, les commissions permanentes ont une double fonction :
– préparer le débat législatif en séance publique
– informer l’Assemblée et contrôler le Gouvernement.
Il existe 8 commissions permanentes au sein de l’Assemblée nationale.
En savoir +…

Visite ministérielle. Sport et handicap à l’honneur.

A l’occasion de son déplacement de deux jours dans le Finistère, la Ministre des sports Roxana Maracineanu a fait une halte à Quimper pour parler sport et handicap.

Après une étape au domaine Porte Neuve (centre MGEN adapté aux personnes en situation de handicap à Riec-sur-Belon), elle a poursuit sa visite à la salle omnisport Michel Gloaguen (Quimper) où nous avons pu avoir de riches échanges sur le handisport. Un moment particulier pour approfondir deux thématiques qui sont chères.

Lors de ce déplacement, elle a notamment abordé le plan de relance, indiquant que des fonds seraient alloués pour soutenir les équipements sportifs, notamment ceux qui répondent à un cahier des charges environnemental.