Ce matin, nous avons eu la visite de Mme Sophie Cluzel, Secrétaire d’Etat aux Personnes Handicapées à Pleyben pour dévoiler le plan Handicap du Conseil départemental du Finistère.
Ce plan prévoit la réduction des délais de traitement, l’augmentation du nombre de places dans les structures et le soutien aux aidants :
Depuis le 5 avril, Carrefour Quimper a instauré l’heure silencieuse. Une initiative qui fait écho à la loi portée par Nadia Essayan, pour laquelle j’étais rapporteure, visant à améliorer l’accessibilité des personnes en situation de handicap aux magasins de grande distribution & centres commerciaux, adoptée à l’unanimité en janvier dernier.
La démarche vise essentiellement à réduire lumières & sons dans le magasin le lundi de 14h à 15h.
Les retours sont positifs pour les clients & salariés.
Dès ce week-end, un nouveau créneau sera proposé aux familles le samedi de 16h à 17h.
Dans l’esprit du texte, la mesure s’est mise en place de façon co-construite avec Autisme France. En local, l’enseigne travaille sur de nouvelles pistes d’appropriation de cette boîte à outils proposée par la loi.
Depuis l’hémicycle jusqu’à nos paniers de courses… C’est la concrétisation du travail législatif & une satisfaction de vivre cette avancée prometteuse pour plus d’accessibilité et plus d’inclusion. Bravo et merci à la directrice et son équipe pour l’engagement !
Elle poursuit deux priorités : assurer la continuité des droits & prendre en charge les nouveaux bénéficiaires. Elle souhaite aussi se développer dans le Finistère en intensifiant les collaborations avec les structures sociales et avec l’appui des Maisons de services au public, grâce à une offre de proximité et de qualité En lien avec l’actualité locale, nous avons aussi parlé des Accompagnants des Elèves en Situation de Handicap.
Les axes de travail : – développer une formation dédiée – élargir l’accompagnement à l’extra-scolaire & ce jusqu’à l’insertion dans la vie professionnelle – proposer un véritable statut pour les professionnels
Les décrets du 24 & 27 décembre 2018 pour la simplification des démarches administratives ont un impact positif mesuré sur le terrain : c’est un confort pour les familles ET pour la MDPH qui gagne en efficacité et réactivité !
Aujourd’hui, c’est la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, une thématique qui m’est chère. L’occasion de mettre en lumière, sur le terrain et dans la loi, les avancées pour la reconnaissance des différents troubles de neurodéveloppement.
Cet après-midi, j’ai visité le Service d’Accompagnement Comportemental Spécialisé du TSA Finistère à Quimper qui accueille 20 enfants. Nous avons parlé des différents troubles de neurodéveloppement & méthodes d’approche pour accompagner les enfants.
Etre députée, c’est aussi oeuvrer pour une société plus inclusive. Fin janvier, j’étais responsable de texte sur la proposition de loi visant à améliorer l’accessibilité des personnes en situation de handicap aux magasins de la grande distribution et aux centres commerciaux. Le texte a été voté à l’unanimité. Aujourd’hui, quelle fierté de voir les acteurs mobilisés pour cette cause ! : https://urlz.fr/fj91
Le 4e plan Autisme (2018-2022), c’est 400 M€ avec 5 axes prioritaires : Remettre la science au cœur de la politique publique en la dotant d’une recherche d’excellence. Intervenir plus précocement auprès des enfants présentant des différences de développement. Rattraper notre retard en matière de scolarisation. Soutenir la pleine citoyenneté des adultes. Soutenir les familles et reconnaître leur expertise.
A l’invitation de la structure, je me suis rendue à la Ferme de Tobie ce vendredi pour découvrir le site et échanger sur les missions de cette organisation, unique structure temporaire de ce type dans le département.
La Ferme de Tobie est un lieu d’accueil temporaire pour les familles ayant ou attendant un enfant atteint de handicap, pour leur proposer un moment de répit. Il s’agit d’une association ouverte à tous, reconnue d’utilité publique. Plusieurs de ses membres sont des professionnels du monde médical ou médico-social.
Les personnes accueillies sont :
des parents confrontés à l’’annonce du handicap de leur enfant pendant ou après la grossesse
un enfant porteur d’’un handicap afin de proposer un relais à leur famille. Cet accueil est assuré par des membres de l’association.
La structure s’étend sur deux site : – Le site de Gouesnac’h : acheté en 2017 et rénové, il y a 4 logements (dont 3 pour les familles) dans un corps de ferme sur un terrain de 7 000 m². Ils peuvent aussi accueillir jusqu’à 14 enfants une demi-journée par mois. Une quinzaine de famille était soutenue en 2020. – Le site de Fouesnant : acheté en 2019 par la mairie de Fouesnant, c’est une ancienne colonie de vacances qui va être rénovée pour accueillir 12 enfants (dont une place d’urgence), ainsi que 2 gites pour les familles. Coût du projet : 500 000€. Avec ces 12 places, ce devrait être entre 100 et 150 familles qui seraient prises en charge.
Les différentes activités qui seront proposées sur ce nouveau site : jeux collectifs, théâtre, piscine, promenade en forêt, sortie à la plage, visite de ferme, temps calme, conte, relaxation…
La force de cette association s’appuie sur de multiples partenariats :
Professionnels médico-sociaux (MDPH 29, PCPE 29, Les Papillons Blancs, l‘Arche Le Caillou Blanc…)
Les professionnels de santé (CMPP de Quimper, Service de pédiatrie du CHIC, réseau de soins palliatifs pédiatrique de Bretagne « la Brise » …)
Les associations de parents (Autisme Cornouaille…)
Les partenaires financiers (Mairie de Fouesnant, Banque Populaire Grand Ouest…)
Les associations sportives et culturelles du pays fouesnantais.
Avec l’ouverture de ce nouvel atelier vélos solidaire, l’équipe proposera la réparation des vélos (par leurs soins ou en autonomie), la réutilisation de textiles pour des accessoires vélo (sacoches, selles,…) et des animations avec la création d’une vélo école.
En cohérence avec un schéma vélo intercommunal ambitieux porté par Communauté de Communes du Pays Fouesnantais, c’est un projet solidaire et partenarial prometteur : en quelques jours seulement, plus de 100 vélos ont été récupérés !
Avis aux amateurs de deux roues, ce nouveau repère ouvre en avril
Ce 28 janvier, j’intervenais en tant que responsable de texte sur la proposition de loi visant à améliorer l’accessibilité des personnes en situation de handicap aux magasins de la grande distribution et aux centres commerciaux. Le texte a été voté à l’unanimité.
La proposition de loi de madame Essayan a été examinée en commission le 21 janvier et en séance à l’Assemblée Nationale le 28 janvier 2021. Initialement elle visait à mettre en place une heure silencieuse dans les surfaces commerciales de plus de 1000m2 afin de permettre une meilleure accessibilité à ces lieux pour les personnes atteintes de troubles du spectre autistique (TSA). Cette proposition de loi du groupe modem reprenait l’expérience mise en place à Vierzon sous l’impulsion de Clémence, de ses éducateurs, des associations et des entreprises de la grande distribution : une heure hebdomadaire sans bruit dans une ambiance tamisée.
En tant que responsable de texte pour la République en Marche, j’ai entrepris un travail concerté avec les ministères et la rapporteure pour que cette proposition soit plus ambitieuse, plus inclusive. Que cette loi ne s’adresse pas uniquement porteurs de troubles autistiques et qu’elle ne se limite pas à une heure silencieuse. L’accessibilité se doit d’être pour tous.
L’objectif est de donner plus de place aux diverses formes de troubles cognitifs et psychiques en termes d’accessibilité mais c’est également l’occasion de proposer l’élaboration d’un guide de bonnes pratiques issu du terrain, établi en concertation avec les associations et les entreprises pour tout type de handicap.
L’adaptation de nos espaces de vie aux troubles moteurs et sensoriels a nécessité un grand travail qui est loin d’être terminé (seule la moitié des ERP ont déposé un agenda Adap ou abouti dans leur mise aux normes). Et je sais combien il est difficile de déterminer les besoins concernant les handicaps invisibles, tant les formes sont variées. Nous avons ainsi fait évoluer le texte en proposant un guide concerté qui permettra de répertorier les possibles et ainsi répondre au plus grand nombre. Une boîte à outils où chacun pourra s’approprier et partager ses bonnes pratiques.
A l’occasion de son déplacement de deux jours dans le Finistère, la Ministre des sports Roxana Maracineanu a fait une halte à Quimper pour parler sport et handicap.
Après une étape au domaine Porte Neuve (centre MGEN adapté aux personnes en situation de handicap à Riec-sur-Belon), elle a poursuit sa visite à la salle omnisport Michel Gloaguen (Quimper) où nous avons pu avoir de riches échanges sur le handisport. Un moment particulier pour approfondir deux thématiques qui sont chères.
Lors de ce déplacement, elle a notamment abordé le plan de relance, indiquant que des fonds seraient alloués pour soutenir les équipements sportifs, notamment ceux qui répondent à un cahier des charges environnemental.
Hier, je visitais la blanchisserie Kannti des Ateliers Fouesnantais, en compagnie d’élus et d’agents du Conseil Départemental et de la Communauté de Communes du Pays Fouesnantais.
Depuis maintenant plus de 20 ans, cette association a permis à des centaines de personnes en situation de handicap de trouver ou de retrouver un emploi. Ils élargiront bientôt leurs activités avec des ateliers de réparation de vélos, de couture et de nutrition. Un centre d’hébergement pour les anciens salariés arrivés à l’âge de la retraite est également en projet sur Pleuven.
Un bel exemple en matière d’économie sociale et solidaire !
J’ai organisé une rencontre à l’Assemblée Nationale entre Claire Compagnon, déléguée interministérielle à la stratégie nationale pour l’autisme, et la Coordination Libérale du Pays de Morlaix (CLPM).
Cette coordination regroupe des médecins libéraux au fait de l’autisme et des troubles du neuro-développement chez l’enfant. Ils proposent de confier davantage la prise en charge aux médecins libéraux. Ils présentaient également un projet de recherche permettant de réaliser des diagnostics précoces.
La stratégie nationale pour l’autisme au sein des troubles du neuro-développement doit se déployer jusqu’en 2022 ; elle repose sur 5 engagements et 20 mesures concrètes. Elle mobilise une délégation interministérielle, neuf ministères, trois opérateurs nationaux et de nombreux partenaires. En concordance avec la concertation préparatoire, la stratégie nationale est mise en œuvre en co-construction avec l’ensemble des parties prenantes, personnes autistes, leurs familles, les acteurs professionnels et institutionnels, réunis au sein du conseil national des troubles du spectre de l’autisme et des troubles du neuro-développement, installé le 23 juillet 2018. Le conseil se réunit trimestriellement. [Source : handicap.gouv.fr] En savoir +…