Langue bretonne. Les communes ont désormais la possibilité de financer les écoles bilingues.

La loi pour une école de la confiance sera promulguée cet été et proposera, parmi les nouvelles dispositions, un nouvel article permettra de mieux financer les écoles Diwan en favorisant le versement du forfait scolaire communal.

Ce 12 juin, la commission mixte paritaire statuant sur le projet de loi sur l’éducation du ministre Jean-Michel Blanquer a validé un amendement permettant d’octroyer une aide financière supplémentaire aux écoles Diwan. Députés et sénateurs se sont mis d’accord sur une rédaction commune du texte.

La loi pour une école de la confiance, dite loi Blanquer, a introduit une nouvelle disposition concernant le forfait scolaire des écoles Diwan. Cette disposition est entrée en vigueur à la rentrée 2019, elle ne nécessite pas de décrets d’application car la loi est suffisamment précise. Désormais, le versement du forfait scolaire communal “fait l’objet d’un accord” entre la commune de résidence des élèves et l’école qui dispense un enseignement bilingue de langue régionale (à la condition que la commune de résidence ne dispose pas d’école dispensant un enseignement de langue régionale). À défaut d’accord, le représentant de l’État réunit le maire de la commune de résidence et le responsable de l’école afin de permettre la résolution du différend “dans l’intérêt de la scolarisation des enfants concernés”.

Une nouvelle fois, les élus bretons ont fait corps pour améliorer le développement des langues régionales. Nous nous réjouissons de cette décision.

Pour rappel, conformément aux engagements du ministre, des avancées ont eu et continueront d’avoir lieu en faveur de l’enseignement de la langue bretonne en mai dernier : – la création de modules en langue régionale en première et terminale
– la possibilité à partir de 2021 de passer les épreuves de contrôle continu au Bac notamment l’histoire-géographie et les matières scientifiques en langue bretonne
– la possibilité pour les maires de verser le forfait communal, en cas de scolarisation pour suivre une langue régionale dans une autre commune, a été étendue aux écoles privées sous contrat (des amendements ont été déposés dans le cadre de la loi pour une école de la confiance afin que cette possibilité devienne une obligation).

Vie démocratique. Déclaration de politique générale d’Edouard Philippe, Premier ministre

Ce mercredi, le Premier Ministre Edouard Philippe s’est adressé aux Parlementaires à travers une déclaration de politique générale.

Je salue le cap exprimé aujourd’hui par le premier ministre devant la représentation nationale. Nos engagements de 2017 sont tenus ou en cours.
Sur la PMA pour toutes, les retraites, l’assurance chômage, la diminution des contrats courts, la baisse des impôts ou l’ambition écologique, nous continuerons en ce sens pour toujours plus de justice sociale, plus d’émancipation et une vie meilleure pour tous.

Consulter l’intervention complète en cliquant ici.

Accessibilité. Edouard Philippe à Rennes pour la signature d’un pacte dédié à la Bretagne.

Cet après midi, le Premier Ministre était à Rennes pour la signature du pacte d’accessibilité en l’Etat et la Région Bretagne.

Le Contrat d’action publique pour la Bretagne : 1er acte de différenciation
Ce contrat s’attache ainsi à retracer les ambitions communes de l’État et du conseil régional, en réponse aux grands enjeux régionaux :

  • améliorer l’accessibilité de la Bretagne et la mobilité au quotidien
  • accélérer les transitions énergétique et écologique
  • conforter l’équilibre social et territorial
  • valoriser le caractère maritime de la Bretagne
  • renforcer la compétitivité bretonne, avec un fort ciblage sur les productions agricoles et agro-alimentaires
  • renforcer le rayonnement breton par la valorisation de son identité, de ses cultures et de ses langues.


A travers le ” Contrat pour l’action publique pour la Bretagne “, c’est un premier acte de la différenciation de l’action publique selon les territoires qui s’ouvre. Le conseil régional de Bretagne a, depuis longtemps, manifesté son souhait d’approfondir la gouvernance régionale partagée entre l’État et les collectivités. Pour répondre à cette attente, et en anticipation de l’inscription du principe de différenciation dans la Constitution, le Président de la République a souhaité faire de la Bretagne un ” laboratoire de l’action publique “, de la décentralisation de projets et d’une déconcentration renforcée (discours de Quimper, 21 juin 2018).

Lire son intervention ici

Grand Débat. Co-construire pour aller de l’avant.

Hier soir, j’organisais à l’Athéna d’Ergué Gabéric une réunion dans le cadre du Grand Débat National. Plusieurs rendez-vous de ce type sont organisés sur la circonscription pour aller à la rencontre des habitants et contribuer collectivement à la réflexion nationale.

À l’initiative du Président de la République, le Gouvernement engage un Grand Débat National permettant à toutes et tous de débattre de questions essentielles pour les Français. Ces temps d’échanges sont déclinés à l’échelle locale pour permettre à tous de s’exprimer.

En tout, plus d’une quarantaine de personnes étaient présentes hier pour échanger et donner leur avis sur les thématiques retenues pour cette concertation.

En savoir + sur le Grand Débat